La cueillette des champignons en France est une activité traditionnelle qui permet de profiter des richesses naturelles de la région. Toutefois, elle nécessite quelques précautions pour garantir une récolte sûre et respectueuse de l'environnement. Il est conseillé d'utiliser un panier en osier, qui permet aux spores de se disperser, aidant ainsi à la régénération des champignons. Un couteau est également indispensable pour couper proprement les champignons à leur base, sans endommager le mycélium, garantissant leur repousse. Évitez les sacs en plastique, qui peuvent accélérer la décomposition des champignons.
Les forêts locales offrent une diversité d'espèces comestibles.
Parmi les plus recherchées, on trouve :
Les cèpes de Bordeaux
Les cèpes bronzés
Les cèpes d'été
Les bolets à pied rouge
Les girolles
Les pieds-de-mouton
Les trompettes de la mort
Les chanterelles grises
Les rosés des près
Les morilles blondes
Les morilles coniques
Ces espèces poussent dans divers milieux comme les forêts de conifères, les forêts de feuillus ou les prairies à différentes périodes comme le printemps ou l'automne.
Attention aux espèces toxiques
Cependant, certaines espèces de champignons sont très toxiques, comme l'amanite phalloïde, et ne doivent pas être ingérées. Il faut toujours cueillir les champignons que l'on connait ou demander des conseils auprès des pharmaciens ou des groupes Internet connaisseurs.
De plus, certaines espèces toxiques sont semblables à des espèces comestibles et les confusions sont possibles. Vous pouvez entre autres confondre certaines de ces espèces (liste non exhaustive) :
Enfin, pour préserver l'équilibre naturel, la cueillette de champignons est réglementée, et régie par le code forestier. Pour la consommation personnelle, la cueillette des champignons est autorisée jusqu'à 5 litres par personne et par jour, toutes variétés confondues. Les choses changent au-dessus de cette quantité.
"Entre 5 et 10 litres de champignons ramassés c'est une contravention de 4e classe à 135 euros. Au-dessus de 10 litres c'est considéré comme du vol, donc un délit réprimé par le code pénal. La sanction peut aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende."
Des arrêtés préfectoraux peuvent être mis en place dans certains départements sur certaines espèces en particulier.